100 chefs d’État se réunissent en Égypte, pays qui ne respecte pas les droits de l’homme, officiellement pour lutter contre le dérèglement climatique. Mais l’essentiel des débats est concentré sur la réparation des effets du dérèglement climatique. Certes il faut réparer ses dégâts. Mais si on ne s’attaque pas aux causes, on fera ça jusqu’au jour où on ne pourra plus réparer tant les dégâts seront grands et tant la désorganisation de nos sociétés liée au dérèglement climatique nous aura privé des moyens pour les réparer : ça s’appelle l’effondrement.
C’est significatif des limites de ces rencontres, que son numéro 27 ait lieu dans une dictature, celle du général Al-Sissi, suite au coup d’État de 2013 étouffant le printemps démocratique égyptien.
Les dirigeants réunis en Égypte sont au service du système du capitalisme financiarisé, des multinationales qui dominent l’économie mondiale, qui poursuivent cette course folle d’une croissance qui détruit les conditions d’habitabilité de la planète, pour le profit de quelques uns.
C’est la démonstration qu’une réelle lutte contre le dérèglement climatique ne peut être menée que par une écologie populaire, car démocratique et sociale, profondément portée par le peuple dans toutes ses composantes. L’ARCHE œuvre à l’émergence de cette écologie populaire.
Hélène Hardy (Nord-Pas-de-Calais)
La question de la justice climatique et les dettes écologiques ne sont pas abordés.
A-t-on peur de perdre des votes en soulevant les questions de l’insuffisance des financements promises et non mises à disposition( 100 milliards par an depuis 2020)et le refus des paiements pour les pertes et dommages ?