« L’élection présidentielle est un peu particulière. Elle suppose une incarnation forte, et surtout elle suppose une assise d’implantation dans l’ensemble de la société française, ce que nous n’avons pas. On le voit très bien aux élections régionales par exemple; à la différence des élections municipales où on gagne des villes-centres, dès qu’on passe à l’échelle régionale où on a un électorat des villes-centres, des banlieues et des territoires ruraux, nos résultats sont divisés par deux ou par trois parce que nous n’avons pas fait, fini ce travail d’implantation de l’écologie politique. Tant qu’on n’a pas cette assise-là, on ne peut pas prétendre gagner une élection comme celle de l’élection présidentielle.«